Libérer les après-midi des élèves pour faire du sport: « L'expérimentation commencera en 2019-2020 »

Faire plus de sport. L’idée revient de manière récurrente en France, mais le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, semble avoir fait une priorité de dégager de l’espace dans les emplois du temps pour y installer l’activité sportive. Sur RMC, samedi, il a confirmé que des expérimentations vont être lancées en 2019-2020 avec des établissements volontaires pour promouvoir le sport l’après-midi. 

"Notre grande ligne, c’est de considérer que l’enfant doit faire le plus de sport possible. Or, on constate que dans nos sociétés, pas seulement en France, il y a un déclin de l'activité physique notamment à partir de l’âge du collège et donc nous devons promouvoir le sport. Nous voulons profiter de l’organisation des Jeux olympiques en 2024 pour que, dès maintenant, il y ait un développement du sport. Il faut à la fois que l’on ait de grands athlètes, mais aussi que toute la population soit engagée dans le sport parce que c’est bon pour la vie en générale et en particulier pour la santé", indique le ministre de l’Éducation. 

Des expérimentations dès 2019

Si libérer les après-midi ne sera donc pas obligatoire tout de suite, Jean-Michel Blanquer indique que la porte n’est pas fermée. "L’expérimentation commencerait en 2019-2020, on pourrait avoir une première évaluation en 2021 et donc élargir l’année suivante. Je pense que c’est typiquement des sujets où il faut être très pragmatique et où il faut que ce soit le terrain qui s’approprie l’idée", précise-t-il. 

Il ajoute également que le sport ne doit pas être mis en place en remplacement des heures de cours "classiques". 

"Ce n’est pas au détriment des autres apprentissages, mais l’organisation du temps doit permettre qu’il y ait des heures d’éducation physique qui aillent au-delà des trois heures hebdomadaires des collégiens", poursuit le ministre. 

Si proposer plus de sport est bien sûr dans une optique de santé, Jean-Michel Blanquer imagine aussi susciter des vocations. Il compte pour cela sur l’organisation des Jeux olympiques. "L’organisation des JO va permettre de créer un certain nombre d’emplois dans le sport qui se chiffre par milliers", explique-t-il. 

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