FedEx : débrayage sur le site de l'aéroport Roissy-CDG


Des salariés de FedEx Express ont débrayé au hub de CDG © ADP Autour des mêmes thèmes

La FNTR crée la Semaine du transport routier de marchandises

40 ans après la marée noire, la pollution du "Tanio" refait surface

Quel petit train pour les petites lignes ?

En Nouvelle-Calédonie, le coronavirus fait tanguer le secteur maritime

Dans les Hauts-de-France, le mariage Alstom-Bombardier interroge

Des salariés de l'entreprise de messagerie FedEx ont débrayé dans la nuit de jeudi 15 à vendredi 16 décembre sur le site de l'aéroport parisien Roissy-Charles-de-Gaulle, pour dénoncer leurs conditions de travail. "Plus de 300 salariés", sur les 1.500 travaillant ce soir-là ont débrayé a indiqué Foued Chicha, délégué CGT. L'entreprise a confirmé vendredi que "des salariés de FedEx Express avaient débrayé au hub de CDG". Un débrayage "sans impact notable sur le service", a-t-elle ajouté. Les salariés qui s'occupent de charger, décharger et trier les colis arrivant par avion, envisageaient de reconduire leur mouvement, alors que l'entreprise est en plein pic saisonnier, avant les fêtes. Il dénoncent le fort taux d'intérimaires et d'employés à temps partiel sur le site qui compte plus de 2.000 personnels, le grand nombre d'accidents de travail - entre 900 et 950 par an, selon le syndicaliste. Et, "la goutte d'eau qui a fait déborder le vase", une prime de participation de zéro euro cette année, explique Foued Chicha. Les grévistes réclament le paiement d'un treizième mois, de nouvelles embauches et le retrait de la "double fenêtre", une journée de travail en deux temps, de 17 à 23 heures, puis de minuit à 4 heures du matin. FedEx a annoncé en octobre un investissement de 200 millions d'euros dédié à l'agrandissement de sa plateforme de distribution. L'entreprise espère "créer entre 200 et 400 postes" grâce à l'extension.

(Source)