En écho aux contrats fédéraux des Françaises, les Anglaises ont professionnalisé 28 joueuses. Avec l'idée de reprendre le leadership.
Personne n'a oublié la feinte de passe, ce petit crochet intérieur fatal à Charlotte Pearce, le raffut sur Ellie Kildunne. Personne, non, n'a oublié ce match de Grenoble l'an passé, le deuxième essai de Jessy Trémoulière à la 79e minute, ce succès sur le fil (18-17), sésame vers le cinquième Grand Chelem de l'histoire de l'équipe de France.
Surtout pas les Anglaises, finalistes des cinq dernières Coupes du monde, forcément chiffonnées, intriguées par cet adversaire tenace et parfaitement décomplexé. Le monde du rugby féminin est en pleine évolution et les succès des Bleues racontent une hiérarchie nouvelle, un mouvement que la Fédération française a décidé d'accompagner. «On vit un moment historique, indique Serge Simon, vice-président de la FFR, mais surtout président de la...
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